Archives mensuelles : juillet 2016

Sondage Fongicide Captan

L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a récemment publié une version révisée de son projet de décision de réévaluation visant le captane (PRVD2016-13). ELLE PROPOSE D’ABANDONNER L’UTILISATION DU FONGICIDE CAPTAN DANS LA CULTURE DE FRUITS (POMMES, POIRIER). Dans son évaluation des risques révisée, l’ARLA indique que l’exposition professionnelle, et en particulier l’exposition des travailleurs après l’application, est inacceptable dans le cas de bon nombre des utilisations actuelles du produit.

Cette évaluation des risques repose sur de nombreuses hypothèses relatives aux pratiques agronomiques qui sont inexactes ou dépassées, et qui ne reflètent pas la façon dont le fongicide CAPTAN est utilisé dans la production horticole moderne. Ces hypothèses ont conduit l’ARLA à tirer des conclusions erronées au sujet de l’utilisation du CAPTAN et de l’exposition professionnelle.

Les Producteurs de pommes du Québec en collaboration avec le Conseil canadien de l’horticulture réalisent une importante enquête qui vise à recueillir des données sur la façon dont les producteurs se servent réellement du fongicide pour lutter contre les maladies et à rectifier les hypothèses sur lesquelles l’ARLA fonde son évaluation des risques. Il est primordial de fournir ces données à l’ARLA afin qu’elle révise son évaluation des risques en fonction de l’utilisation réelle du CAPTAN par les producteurs, ce qui pourrait l’inciter à revenir sur sa proposition d’abandonner l’utilisation de ce produit pour de nombreuses cultures. Cliquez ici pour répondre au sondage.

Le fongicide CAPTAN est commercialisé à des fins horticoles sous différents noms, dont SUPRA CAPTAN 80 WDG (EPA no 24613) et MAESTRO 80 DF (EAP no 26408).

Doses d’application du CAPTAN pour les fruits (pour un produit composé à 80 % de captane)

CAPTAN

Cliquez ici pour répondre au sondage. Veuillez répondre d’ici le 18 juillet 2016.

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Éditorial de la présidente – ASRA: Un vote divisé…

Au cours des derniers mois, les entreprises pomicoles adhérentes à l’ASRA ont eu l’occasion de se prononcer sur l’avenir de ce programme. Ainsi, 68 % des adhérents ont exercé leur droit de vote pour un résultat partagé de 55 % en faveur de demeurer à l’ASRA et 45 % pour son abandon. De nombreux producteurs étaient hésitants dans leur choix. Cela va de soi étant donné que les entreprises ont besoin d’un véritable filet de sécurité comme l’ASRA, mais aussi d’une aide afin d’investir, se développer et accroître leur présence sur les marchés, ce que leur offraient les programmes AGRI.

Notre secteur de production a été soutenu à de nombreuses reprises par l’ASRA au fil du temps. Ce programme a, par ailleurs, fait ses preuves comme pilier du développement de l’agriculture au Québec, que ce soit notamment par :

  • une intervention uniquement lorsque le marché ne couvre pas le revenu stabilisé qui est lui-même inférieur au coût de production;
  • une prévisibilité permettant aux producteurs d’investir dans leur entreprise et ainsi, d’augmenter leur productivité et de générer des retombées dans leur milieu;
  • une stabilité permettant la planification du développement des productions et des filières agricoles, tout comme une mise en marché ordonnée et des chaînes de valeur;
  • une garantie d’approvisionnement pour répondre aux besoins du marché, permise par une plus grande régularité de la production lors des fluctuations de prix.

C’est pourquoi nous estimons que ce programme structurant reste, encore aujourd’hui, le meilleur filet de sécurité pour toutes les productions agricoles y ayant accès. Les producteurs ont par ailleurs majoritairement confiance en l’ASRA, comme en témoignent les résultats serrés de la consultation s’étant terminée récemment.

Toutefois, les arrimages cumulés ces dernières années, pendant que l’ASRA n’intervenait pas, ont miné le soutien procuré aux entreprises : si le seuil de déclenchement du programme était atteint prochainement, il faudrait une chute drastique des prix ou encore une enfilade de plusieurs années de bas prix pour qu’une intervention ait lieu. Si un pareil scénario venait à se réaliser, plusieurs entreprises pourraient se retirer définitivement de la production, voire disparaître.

Par ailleurs, les installations de nos entreprises nécessitent de nombreux investissements, mais celles-ci ne disposent souvent pas de la marge de manœuvre financière pour les réaliser. Ainsi, de nouvelles technologies doivent être intégrées dans le but d’améliorer la productivité et garder le rythme comparativement à nos compétiteurs et à l’égard de nos parts de marché, etc. C’est la raison pour laquelle les programmes AGRI demeurent pertinents pour les producteurs.

Considérant les résultats partagés de la consultation, les producteurs réunis à notre conseil d’administration estiment que l’attachement démontré envers l’ASRA ne leur permet pas de trancher la question. C’est pourquoi nous demandons au ministre de l’Agriculture et à La Financière agricole du Québec l’accès aux programmes ASRA et Agri-Québec. Il est impératif qu’un signal clair en faveur du développement de l’agriculture au Québec soit envoyé par le gouvernement du Québec. Nous maintiendrons donc la pression auprès des instances gouvernementales au cours des prochains mois afin de trouver une alternative favorable pour le secteur.

Stéphanie Levasseur

Statistiques_resultat_du_vote_ASRA_Version_PUBLIQUE

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Collection Cidrerie dans les Références économiques du CRAAQ

Bonjour,

Le CRAAQ a sortie une Référence économique intitulée collection Cidrerie regroupant les 4 feuillets suivants:

Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec le CRAAQ.

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