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Éditorial de la présidente – L’avenir de la pomiculture au Québec

23 février 2017

Lors du 92e Congrès général de l’UPA, les délégués ont eu l’occasion d’effectuer une réflexion sur l’avenir de l’agriculture. Lors de cette réflexion, les thèmes suivants ont été abordés : le développement, la demande, la durabilité et le devenir. Je tenais à partager avec vous la vision des Producteurs de pommes du Québec sur l’avenir de la pomiculture au Québec.

Le développement
L’agriculture et l’agroalimentaire sont deux secteurs clés de l’économie au Québec. Le gouvernement du Québec doit reconnaître cette contribution et mettre en place des politiques qui vont contribuer à l’essor du secteur. Pour ce faire, le secteur a besoin d’un appui au niveau de la sécurité du revenu. Les entreprises ont besoin d’un véritable filet de sécurité, mais aussi d’une aide afin d’investir, se développer et accroître leur présence sur les marchés. De plus, il est essentiel d’investir en recherche et en innovation. Cet investissement doit provenir à la fois du secteur privé, mais aussi du secteur public. C’est ce qui permettra aux entreprises d’améliorer leur productivité, d’accroître la qualité et la valeur des pommes produites.

La demande
Au Québec, selon les données Nielsen des quinze dernières années, les pommes semblent suivre une tendance contraire à ce qui se passe dans le reste de l’Amérique du Nord, c’est-à-dire que la consommation de pommes au Québec est à la hausse. Toujours selon ces mêmes données, et pour la première fois depuis belle lurette, les principales variétés que nous produisons au Québec, soit McIntosh, Cortland, Empire et Spartan, ont franchi le cap des 50 % de parts de marché sur les tablettes de nos grandes chaînes de distribution!

De tels résultats nous démontrent que les efforts consentis à nos campagnes de promotion au cours des 15 dernières années portent fruit, mais de telles campagnes grand public ne sont possibles que par la mise en commun de nos ressources et le maintien de nos outils collectifs. Ils sont la clé de notre succès et souhaitons que nous continuerons à augmenter la place qu’occupent les Pommes Qualité Québec sur les tablettes de nos grandes épiceries.

La durabilité
Afin de demeurer compétitif et de répondre aux exigences sociétales et environnementales, il est essentiel de poursuivre la mise en place de la production fruitière intégrée dans nos entreprises. Grâce à l’appui des chercheurs et conseillers pomicoles, beaucoup de travail a été accompli au cours des dernières années. La vision que nous avions développée il y a quelques années concernant une approche intégrée du verger à la table avec la marque de commerce Pommes Qualité Québec est toujours d’actualité. À nous de voir s’il n’y aurait pas lieu de s’y remettre et de la faire connaître auprès des consommateurs.
Le devenir
Depuis les dernières années, on constate un manque d’intérêt de plusieurs pomiculteurs pour les activités syndicales de notre organisation. Ce manque d’intérêt n’est pas seulement constaté chez nous, il est plutôt généralisé dans l’ensemble de la société. Que peut-on améliorer pour intéresser les pomiculteurs et particulièrement la relève ? Depuis les dernières années, les conditions de marché sont plutôt favorables à l’industrie. Par contre, il ne faut pas perdre de vue tous les efforts mis de l’avant par les PPQ et les partenaires de l’industrie afin de mettre en place des outils de mise en marché efficaces qui ont permis de nous positionner favorablement sur les marchés.

Je tiens à souligner le travail exceptionnel des administrateurs et de toute l’équipe des Producteurs de pommes du Québec. Leur travail, leur professionnalisme et leur engagement envers nous tous sont essentiels pour la réalisation des mandats que nous leur confions. Mario, Éric, François, Stéphane, Richard, Alexandre, Sébastien, Daniel, Mélanie, Diane, Caroline, Catherine, Jennifer, Geneviève, Yvan, Nathalie, Michèle et Paula, merci ! Un gros merci à nos producteurs membres de certains comités : Sylvain Caouette, Paul-Martin Roy, Monique Audette, Éric St-Denis et Catherine Julien.

Votre présidente,

Stéphanie Levasseur

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