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Éditorial de la présidente – Des dossiers chauds dans les prochains mois

9 mars 2016

Mars 2016 – L’assemblée générale annuelle tenue le 28 janvier dernier fut un moment opportun pour faire le point sur les dossiers travaillés par les élus et la permanence des Producteurs de pommes du Québec (PPQ) au cours de la dernière année. Les programmes de sécurité du revenu, la main-d’œuvre étrangère ainsi que les outils de mise en marché collective ont été des dossiers qui ont particulièrement retenu l’attention au cours de la dernière année et qui continueront de mobiliser les ressources des PPQ durant la prochaine année.

Le choix entre l’ASRA et les programmes Agri-Québec et Agri-Québec-Plus : une consultation à prévoir en avril prochain

En 2014 et 2015, La Financière agricole du Québec (FADQ) retenait temporairement les versements d’Agri-Québec aux secteurs sous ASRA en attendant la décision finale du gouvernement à savoir si les secteurs sous ASRA pourraient aussi bénéficier des programmes Agri-Québec et Agri-Québec Plus. Nous envisagions donc d’avoir à faire un choix collectif entre les deux types de programmes dans un avenir rapproché et c’est pourquoi, nous vous avons présenté les différences entre l’ASRA, Agri-Québec et Agri-Québec Plus lors de la tournée des assemblées générales annuelles des syndicats et lors de l’assemblée générale annuelle du Plan conjoint des producteurs de pommes tenue le 28 janvier 2016. Nous avons appris en décembre 2015 que le gouvernement accédait aux demandes du Groupe de travail sur la sécurité du revenu en regard de l’augmentation du taux de contribution gouvernementale à Agri-Québec pour passer de 3 à 3,2 % et de l’augmentation du taux de couverture des marges de 80 à 85 % dans Agri-Québec Plus. Du même coup, le gouvernement provincial confirme que les secteurs sous ASRA devront choisir collectivement entre l’adhésion à l’ASRA ou l’accès aux programmes Agri-Québec et Agri-Québec Plus. Il refuse toutefois de limiter ou d’éliminer les arrimages cumulés qui grèvent le calcul du revenu stabilisé. Nous aurons donc à effectuer une consultation en avril prochain auprès des adhérents au programme ASRA-pommes pour déterminer l’avenir de nos outils de sécurité du revenu. Si nous devions quitter l’ASRA, les producteurs pourraient toucher les contributions gouvernementales d’Agri-Québec non versées pour les années 2014 et 2015. Reste à savoir ce qu’il adviendra des cotisations des producteurs au fonds ASRA.

Les PPQ appuient les démarches entreprises par l’UPA qui a fait savoir au ministre de l’Agriculture que La Financière agricole du Québec n’offre pas un véritable choix entre l’ASRA et les programmes Agri puisqu’il n’y a eu aucune bonification du programme ASRA et que les producteurs doivent composer avec les arrimages cumulés.  L’UPA propose une cohabitation entre l’ASRA et les programmes Agri et ce, sans arrimage.  La possibilité de conserver l’ensemble des programmes de sécurité du revenu demeure l’avenue privilégiée par les PPQ.  Cela permet d’intervenir face à la volatilité des prix des marchés tout en soutenant l’investissement.

La main-d’œuvre étrangère  

Un autre dossier chaud de 2015 a été celui de la main-d’œuvre étrangère. Nous avons multiplié nos actions auprès des gouvernements : lettres, rencontres, création du Front commun pour obtenir plus de travailleurs horticoles et fait couler beaucoup d’encre dans les médias. Citoyenneté et Immigration Canada, à deux semaines du début de la récolte, a finalement offert de traiter en priorité les demandes des producteurs pomicoles. C’est un total de 353 demandes qui ont été traitées de façon prioritaire en moins de deux semaines incluant 45 nouvelles demandes, ce qui démontre bien que la procédure n’est pas si complexe.   Pour la saison 2016, la situation n’est toujours pas régularisée.  Plusieurs rencontres avec les ministres responsables et députés des régions pomicoles sont d’ailleurs prévues dans les prochains jours afin de trouver des solutions permanentes à la crise récurrente vécue par les entreprises pomicoles qui font affaire avec le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).

Un atelier pour réfléchir sur les alternatives aux outils de mise en marché

Les producteurs réunis en assemblée ont eu l’occasion de participer à un atelier qui avait pour objectif de permettre aux participants de s’exprimer sur les moyens à mettre en place pour favoriser une mise en marché plus équitable entre les producteurs et savoir comment financer une telle initiative.  Les résultats de l’atelier alimenteront les réflexions du conseil d’administration et les futures orientations du projet.

Les résolutions adoptées lors de l’assemblée générale annuelle sont présentées dans le Bulletin.

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